Au secours, mon RaspBerry Pi 3 frôle les 100°C !
En jouant avec mon RaspBerry Pi 3 pour faire des TimeLapses avec la PiCam, j’ai testé la prise de commande SSH à distance (hors de mon réseau local).
J’ai testé avec mon SmartPhone BQ Aquaris 4.5 qui tourne sous Linux Ubuntu Touch (et oui, je ne suis pas comme les autres ; je ne suis pas sous Androïd, ni sous iOs ; je suis différent ; je suis un homme libre).
Bon … comme j’étais dans les tests et que j’ai un vieux SmartPhone Androïd de marque UCALL (Low Cost) sans carte sim, j’ai installé « RasPi Check » et « SSH Client » pour voir (choix au hasard).
J’ai surtout besoin de taper de la ligne de commande, mais « RasPi Check » m’a plu car donne la température et la fréquence du processeur ARM, la mémoire libre, le pourcentage d’utilisation du système, …
Quelle surprise de voir que ça montait à plus de 50°C en fonctionnement alors que Raspbian Jessie tournait juste avec Raspistill de lancer !
Alors, pour voir, j’ai activé le wifi quelques minutes aujourd’hui (j’ai horreur du système wifi) pour lancer « RasPi Check ».
Outch !!!
Le RaspBerry Pi 3 affichait 83,8°C au décours de l’encodage d’une vidéo de TimeLapse qui utilisait 100% des ressources !
Et comme il était presque enfermé dans un RasPiLego (une « boite » faite en gros légo pour enfants pour tenir le RaspBerry Pi et son module Caméra), j’ai préféré refroidir tout ça.
Et la question qui s’est posée était simple :
Comment brancher un ventilateur sur un Raspberry Pi ?
Voici ma réponse simple.
Matériel :
- Un ventirad de récup (le ventilateur et son radiateur). On en trouve dans les vieux PC qui trainent dans le garage (enfin … chez moi, oui)
- Un vieux câble USB de récupération sur … une vieille souris je crois. Je l’avais déjà utilisé pour d’autres bidouilles alors, je ne sais plus trop ; j’avoue.
Il suffit de couper le câble USB et dénuder le rouge et le noir puis d’enquiller le tout dans le connecteur du ventilateur (à l’origine, il est doté d’un connecteur Front Panel pour se brancher sur une carte mère.
Voir les images plus bas.
Et pour finir, on branche le câble USB sur le Raspberry Pi 3 puisque ce modèle est capable de balancer assez de jus (le Raspberry Pi 2 aussi, je vous rassure).
Bon, mon système est une extraction d’air par un ventilateur qui aspire l’air par dessous le Raspberry Pi 3 et le souffle sur le ventirad ; pas forcément ce qu’il y a de mieux.
Mais, les chiffres sont là :
En plein encodage, je vous ai dit 83,8°C sans ventilo. Du coup, le proc est automatiquement bridé à +/- 850 MHz.
Avec le ventilo actif, ça tombe à 59,6°C en refaisant le même encodage (histoire de comparer ce qui est comparable).
Du coup, j’ai réalisé un autre test sans aucune application (juste Jessie).
Ventilo actif, je relève 32,2°C à 19h11.
Je coupe le ventilo à 19h13 et laisser bêtement tourner.
A 19h27, c’est remonté à 45,1°C.
Remise du ventilo en route à 19h29 ; voilà les T° :
19h31 : 38,6°C
19h32 : 37°C
19h33 : 34,9°C
19h35 : 33,2°C
19h40 : 33,2°C
20h57 : 32,2°C
Conclusion, mon système n’est pas le top (je n’y connais pas grand chose), mais à le mérite d’être objectivement efficace.
Et un avantage indéniable : le ventilo s’arrête de tourner dès que la Raspberry Pi est passé en PowerOff ; même s’il reste branché sur le secteur quelques minutes (ou heures).
Reste à étudier la façon de faire pour ne pas passer par le port USB et de brancher directement sur les ports GPIO. –> Trouvé ; voir (1)
Voici quelques images :
(1) : Yes ! Trouvé !!!
En fait, je ne cherchais pas, mais, en regardant autre chose, j’ai trouvé une image qui expliquait comment brancher le ventilo d’un boitier spécifique Raspberry Pi.
C’est simple : en partant de la gauche (position Raspberry Pi avec GPIO en haut), on a (+5V) ; (+5V) ; (GND) (soit, les ports (2) ; (4) ; (6)).
Il suffit de trouver un ventilo avec double fiche et de brancher sur (4) et (6) pour que « ça tourne ! »
L’image d’origine est visible à cette adresse:
https://www.raspberrypi.org/documentation/usage/gpio-plus-and-raspi2/
https://www.raspberrypi.org/documentation/usage/gpio/README.md
Inconvénient du système : une fois le RaspBerry éteint, le jus passe toujours par les ports GPIO et le ventilo poursuit sa course effrénée contre le temps.
En même temps, ça permet de l’entendre tourner (si on est à proximité) et donc de le débrancher puisque tout transfo laisser sur une prise consomme pour rien.
Oui, je suis écolo et économe !
P.S. : système testé sur divers Raspberry = très efficace.
Un Rasbperry Pi B qui sert de vidéosurveillance avec MotionEyeOs affichait 29°C avec un simple ventilateur (soufflant de l’air par dessous) et 42°C sans le ventilateur.
Rétroliens : RaspiLego – un boitier en LEGO® pour RaspBerry Pi – TREVILLY.COM
Rétroliens : TimeLapse grâce au RaspBerry Pi – TREVILLY.COM